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Retour à l’âge du fer pour Rio Tinto

2013-05-14 / admin

 Comme les autres grandes compagnies minières diversifiées, Rio Tinto se recentre sur ses activités les plus rentables. Le groupe anglo-australien va consacrer ses investissements au développement de mines existantes dans le minerai de fer australien.

 
Malgré un marché actuellement défavorable, le mineur diversifié anglo-australien Rio Tinto a décidé d’investir 5 milliards de dollars dans le développement de ses mines de fer du Pilbara, dans l’Etat de Western Australia. Sam Walsh, qui a, en janvier 2013, remplacé Tom Albanese, à la tête de la compagnie, a expliqué lors d’une rencontre avec des investisseurs institutionnels que la production des mines du Pilbara atteindrait 360 millions de tonnes de minerai de fer d’ici à 2015. Le deuxième producteur mondial de minerai de fer, derrière le brésilien Vale, devrait déjà porter sa production dans cette région à 290 Mt, d’ici au troisième trimestre 2013. Il a également déjà construit les installations logistiques, ferroviaires et portuaires, destinées à acheminer 70 Mt additionnelles.
 
Qui a du fer fait des profits
 
Pour faire face au ralentissement de la demande chinoise et à la sévère correction qui s’est abattue sur les cours des matières premières, en particulier sur ceux des minerais et des métaux, les grands groupes miniers ont mis en place une nouvelle politique. Ils vont concentrer leurs efforts d’investissement sur les secteurs qu’ils jugent les plus rentables. Pour Rio Tinto et son concurrent Vale, l’objectif est de développer les actifs les plus rentables dans le minerai de fer. Le Pilbara en Australie pour Rio Tinto et Carajás, dans l’Etat de Para au Brésil pour Vale. Un choix simple ! En 2012, le minerai de fer a représenté plus de 80% de l’Ebitda  de Rio Tinto. En 2013, il devrait atteindre 85% !
 
Après plusieurs années de croissance pour la croissance – ce qui a été reproché à Albanese et qui a causé sa perte –, le groupe se recentre, note Adrian Wood, un analyste de Macquarie. Il va se focaliser sur les réductions de coûts, la cession d’actifs secondaires, l’exécution des projets dans les délais et sans excéder leurs budgets et l’amélioration de la flexibilité dans les résultats. Deux participants à la réunion avec les investisseurs ont confirmé au Financial Times la volonté de Rio Tinto d’augmenter rapidement sa production de minerai de fer. Seul un changement structurel majeur du marché du minerai de fer ou un effondrement de la croissance pourraient annuler une décision qui sera annoncée officiellement fin 2013.
 
Pour financer ses projets tout en limitant son endettement, Rio doit procéder à d’importantes cessions d’actifs. Il a déjà réuni d’importants actifs dans l’aluminium sous le nom de Pacific aluminium. Une vente qui pourrait lui rapporter des milliards de dollars. Le groupe aurait également mis en vente des mines de charbon en Australie et des actifs cuprifères.
 
Pourtant, le marché du minerai de fer se détériore, notaient récemment les analystes de Macquarie. Ils pointaient les risques de déstockage en Chine et un prix de la tonne de minerai tombé sous les 130 dollars pour la première fois depuis le début de l’année. Rio Tinto n’est pas seul à investir dans le Pilbara. BHP Billiton et un nouveau venu, Fortescue Metals, vont accroitre leur offre. Elle devrait engendrer un surplus de 9 Mt dès 2014. Un excédent qui pourrait atteindre 69 Mt en 2015, selon Citigroup. Le prix de la tonne de minerai, qui avait augmenté fortement en début d’année après un plongeon sous les 90 dollars fin 2012, devrait afficher une moyenne annuelle à 128 dollars en 2013. D’ici à 2020, la banque américaine table sur un maintien des surplus. Il ramènera le prix du minerai à 105 dollars en 2019. Un niveau qui laisse à Rio Tinto une marge de profit confortable, en raison de ses bas coûts de production.
 
Le minerai de fer africain a raté le coche
 
La saturation du marché du minerai de fer par Rio, Vale, et quelques autres grands producteurs sonne le glas pour quelques années des grands projets miniers africains. Vale et Rio ont déjà arrêté le développement de leurs projets guinéens. L’exploitation du gigantesque gisement du Simandou nécessite des capitaux bien plus importants que les sites brownfield du Pilbara ou de Carajás. Tous les projets d’Afrique de l’Ouest sont remis au prochain cycle haussier. Les gisements ferreux sont importants, mais tout est à construire : les ports, les voies ferrées, les mines, et il faut trouver de l’énergie, ce qui grève fortement les coûts d’investissement. Pas rentable si les sidérurgistes peuvent se fournir en quantité suffisante auprès des géants qui exploitent les mines d’Australie et du Brésil.
 

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